1. |
Paradoxe
04:40
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La misère, les galères, tous les fardeaux,
Notre conscience nous les met sur le dos.
Pas un moment ils ne nous quittent des yeux
Et nous les acceptons, à reculons.
Figés dans cette impasse,
Nous ne faisons que résister !
Nous sommes les fils d'Atlas,
Nous vivons sous le poids du ciel qui l'écrase...
Cette masse nous fatigue, nous déplaît
Mais c'est elle qui nous rend vivant !
Chaque être humain dans son humanité
Porte les poids morts de tout autre...
Il ne peut s'en libérer qu'en l'acceptant.
Le naturel alors l’allégera, au-delà du temps…
Nous sommes les frères de Sisyphe, enfants damnés
Poursuivis à jamais par cet immense rocher,
Qui n'attend que de nous écraser...
Naturel fluide comme de l'eau,
Le chinois savant nous honore de ses mouvements.
La tortue, reniant sa carapace, de par sa réflexion étouffée,
La voici au prédateur livrée !
Le naturel fuit au galop les affres sombres de nos pensées.
Les fardeaux qui nous pèsent se doivent d'être portés,
Ainsi, naturellement, nous en sommes libérés...
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2. |
Momentum
04:12
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Roaming in my head, blinking…
My body's lifeless but my mind's awaken
As never before !
What’s happening to me ?
I can only remember a darkened way,
A red light flashing beyond my eyes…
How could I deserve such a treatment ?
Being beaten by fate,
Crushed and wasted, without free will !
As I observe a place I’ve never seen before,
I realize that I’ve been momentarily deferred from my reality.
Suffering from the inside,
Watching the world failing in its rudiments…
The sickness is drawing a landscape of mind-plague !
I can’t move, I feel empty inside.
What am I doing here ?
There’s no place to go but the one I’m staring at…
Nothing of the sort should exist.
Totally unresponsive, just walking without any purpose !
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3. |
Décadence
05:17
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Immense poids de ces pas
Qui brisent la surface glacée de ce lac.
Illimitée prescience qui te pousse à fuir la folie…
Atemporel temple dévoré par les racines millénaires
Ineffable antre de la terre, enserrée dans le lierre...
Existence sous le signe de l'infinie décadence !
N'oublie pas la lourdeur de tes pas !
Approche ! Ô disparité d'existences mêlées que tu es !
La mort vient du ciel...
Les aigles chimériques piquent pour ta vie,
Ils ne te laissent aucun répit.
Malgré toute ta force ils t'arrachent la peau
Et t'obligent à fuir tes fléaux.
Torturé par le feu de tes mille blessures,
Tu crois voir devant toi la porte de ta sépulture.
Tu hurles à en perdre la voix
Puis voilà que tout s'en va !
Immensité déchirée qui s'ouvre à tes yeux morts,
Destruction innommable qui semble devenir ton sort…
Tu ne peux que fuir ta rédemption
Face à l'éternelle décadence !
N'oublie pas la brûlure de tes pas !
Existence sous le signe de l'infinie décadence !
Titanesque corps, éventré par le sort
Sous les arbres morts, cauchemardesque fin.
Dantesques démons, dévorant la terre, menés par toi,
L'illustre poids de tes pas a choisi ton dernier chemin !
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4. |
Hurlements
04:27
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Le rêve nie toute réalité : il cache, il ruse, il s'échappe.
Tu l'entends de ta geôle, il récupère les clés du réel…
Noyade par l'illusion, l'imaginaire emporte des légions.
De nos peurs il nous défait…
Dans notre solitude, il transparaît.
Dévorant jusqu'à la raison,
Créativité débordante sans concession.
L'imaginaire emporte des légions…
C'est une noyade par l'illusion !
Cri de l'homme déchirant le sommeil,
Cri de l'âme, dévoilé en un mince filigrane…
Ces cris étouffés nous parviennent déguisés.
Dans la fuite il ne répond de rien
C'est l'irréel, il n'a pas de fin.
Enraciné dans les esprits, érigé dans les corps,
Toujours loin pour mieux se rapprocher.
Le rêve nie toute réalité : il cache, il ruse, il s'échappe.
Tu l'entends de ta geôle, il récupère les clés du réel…
On le suit pour mieux se noyer, dans un monde à la dérive.
Nos peurs sont cachées pour mieux nous retrouver !
Cri de l'âme tranchant comme une lame,
Cri de femme sortant comme une larme…
Se réfugier, fuyant la réalité !
Cri de l'homme déchirant le sommeil,
Cri de femme tranchant comme une lame...
Se réfugier dans l'imaginaire, fuyant la réalité.
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Burden Chambéry, France
Burden is :
Sylvain : Guitars
Phil : Guitars
Hector : Drums
Léo : Vocals
Stéphane : Bass
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